1. L'Ordre des Grands Carmes, appelé aussi l'Ordre du Carmel de l'Antique observance. Au 16e siècle, on les appelait aussi Carmes chaussés, par opposition aux Carmes déchaux de la Réforme thérésienne.
o.carm. : | Sigle utilisé par les frères et moniales. |
2. L'Ordre des Carmes Déchaux, appelés aussi Carmes réformés ou Carmes thérésiens.
ocd. : | Sigle caractéristique commun aux frères et aux moniales. |
ocds. : | Sigle réservé aux fraternités carmélitaines de laïcs (i.e. Ordre du Carmel Déchaux séculier) |
Chapitre assemblée de religieux convoquée à intervalles réguliers (triennat ou sexennat par exemple) durant laquelle on délibère sur les sujets intéressant l'ensemble de l'Ordre ou de la Congrégation.
À la tête de l'Ordre se trouve le Père Général (appelé aussi Préposé Général ou, plus simplement, Général) qui, avec son Définitoire (i.e. avec son Conseil) coordonne la marche de l'Ordre entier. Chaque pays ou région est constitué de provinces ayant à leur tête un provincial qui a droit de regard sur les couvents de son district. Chaque couvent est dirigé par un prieur. Les carmélites relèvent juridiquement de l'évêque ou du Préposé Général. Chaque monastère est autonome et est dirigée par une prieure. L'Ordre Séculier est lui constitué de fraternités autonomes de laïcs. Des liens spirituels et fraternels étroits les relient au Préposé Général et à leurs frères carmes des régions où ils vivent. Quant aux Congrégations agrégées et aux Instituts séculiers, ils sont juridiquement autonomes mais ils entretiennent avec le Centre de l'Ordre des relations étroites d'ordre spirituel et apostolique surtout.
Deux termes qui recouvrent sensiblement les mêmes réalités. Il s'agit d'un regroupement de personnes soumises à des règles religieuses communes. Le terme « Congrégation » est plus « moderne » et a été adopté surtout aux 18e et 19e siècles. Le terme « Ordre » est généralement réservé aux communautés dont les origines sont plus lointaines et il a pris un sens plus englobant au cours du temps. Ainsi l'Ordre du Carmel regroupe des communautés de frères, de moniales, des congrégations apostoliques, des fraternités séculières etc…
Les Ordres monastiques (Bénédictins, Cisterciens, etc.) regroupent des moines qui ne font pas d'apostolat direct et qui se suffisent à leurs besoins, puisqu'ils sont des propriétaires terriens. Les Ordres mendiants (Franciscains, Domincains, Carmes, etc.) nés au 13e siècle, ne possèdent pas de biens fonciers considérables mais ils regroupent des membres qui font de l'apostolat direct.
Texte spirituel et législatif qui sert de « norme » pour les membres d'un Ordre religieux.