Biographie du fr. Lambert

Notre Frère Lambert de Saint-Joseph (Joseph Aimé Darche) est né en 1934 à Ascot Corner, tout près de Sherbrooke. Sa famille a déménagé au Cap-de-la- Madeleine alors qu’il avait 14 ans. Après le cours classique, il a commencé à travailler à la caisse populaire St-Lazare, dans notre secteur du « bas du Cap »; il se trouvait parmi les premiers employés. Il avait conservé plusieurs petites anecdotes sur ces années, en fredonnant quelques airs connus du célèbre chanteur français Charles Trenet.

Suite à la découverte de L’Histoire d’une âme alors qu’il séjournait à l’hôpital Cooke, il sent fortement l’appel à suivre la petite voie d’enfance spirituelle de Thérèse. On lui signale qu’il y a des Carmes à Nicolet et il décide de se présenter au couvent pour essayer ce genre de vie. Nous sommes alors en 1963. Le postulant de 29 ans ayant souhaité servir l’Ordre et l’Église comme frère convers, comme on disait à l’époque, il doit effectuer un noviciat de deux ans ; il fait profession en 1966.

Après la fermeture de la communauté de Nicolet, Frère Lambert a vécu à Montpellier pendant une dizaine d’années avant d’entamer les études canoniques à Fribourg qui l’ont conduit au sacerdoce ministériel en 1985.

À partir de ce moment, il est désigné comme prieur dans nos couvents d’études à Toulouse. Puis, lors du retour des carmes au Québec en 1993, il est successivement prieur à Montréal et à Beauport. Après un séjour à notre Saint- Désert de Roquebrune en 2003, il est nommé au Broussey, notre maison de retraites spirituelles.
 

 

Même si L’Histoire d’une âme restera son livre de chevet, il se nourrissait beaucoup des écrits de N.M. Ste Thérèse et de saint Jean de la Croix. On remarquait que la Bible restait toujours ouverte sur sa table de travail.

 

Enfin, il rejoignait notre communauté trifluvienne en juin 2005, poursuivant son ministère discret d’accompagnateur spirituel auprès de nombreuses personnes, y compris par téléphone. Sa patience et sa bonté lui valut un rayonnement impressionnant. Il avait une attention spéciale envers les personnes seules et marginalisées. En communauté, il cherchait à rendre service jusqu’à la fin participant fidèlement aux divers actes communautaires.

Après 48 heures aux soins intensifs, à la suite d’un ACV, il passait de ce monde au Père entouré de ses frères.

Ses funérailles ont été célébrées le 17 octobre 2018 au Sanctuaire Notre-Dame du
Cap. Il est inhumé au cimetière Sainte-Madeleine.

 

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Voyage pour la Fondation du Carmel de Ségovie
1574-03-18
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