HYMNE
Il est vivant ! Tu l'as vu la première.
Parle, Marie de Magdala !
— Hors du tombeau, debout dans la lumière,
Il dit : « Marie » ! C'était sa voix !
R.
Nous l'avons vu ressuscité,
Nous, témoins de la Vérité !
Il est venu, il reviendra !
Amen ! Alléluia ! Alléluia !
Le cœur brûlant, vous alliez, près du Maître,
Vers Emmaüs, sur le chemin…
— Nous étions deux ! Il s'est fait reconnaître,
Le soir, à la fraction du pain !
Vous étiez onze, nous dit l'Écriture,
La nuit couvrait Jérusalem…
— Il a paru ! Il montrait ses blessures !
Il a soufflé son Esprit Saint !
Est-ce Jésus, celui qui t'a fait signe
De l'approcher, dis-nous, Thomas ?
— Sur mon Seigneur et mon Dieu, moi, indigne,
J'ai vu les marques de la croix !
Depuis Damas, tu ne peux plus te taire…
Confirme-nous ce que tu crois.
— Moi, Paul, je dis qu'ils étaient cinq cents frères,
Témoins du Christ, tous à la fois !
Psaume 117
Éternel est son amour !
Éternel est son amour ! +
Éternel est son amour ! *
Éternel est son amour !
et lui m'a exaucé, mis au large.
que pourrait un homme contre moi ?
et moi, je braverai mes ennemis.
que de compter sur les hommes ; *
que de compter sur les puissants !
au nom du Seigneur, je les détruis !
au nom du Seigneur, je les détruis !
(– ce n'était qu'un feu de ronces –) *
au nom du Seigneur, je les détruis !
mais le Seigneur m'a défendu.
il est pour moi le salut.
sous les tentes des justes :
« Le bras du Seigneur est fort,
le bras du Seigneur est fort ! »
pour annoncer les actions du Seigneur :
mais sans me livrer à la mort.
j'entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
qu'ils entrent, les justes ! »
tu es pour moi le salut.
est devenue la pierre d'angle :
la merveille devant nos yeux.
qu'il soit pour nous jour de fête et de joie !
Donne, Seigneur, donne la victoire !
celui qui vient ! *
De la maison du Seigneur,
nous vous bénissons !
Rameaux en main, formez vos cortèges
jusqu'auprès de l'autel.
mon Dieu, je t'exalte !
Éternel est son amour !
PAROLE DE DIEU (Jn 20, 26-29)
Huit jours plus tard, les disciples se troubaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doight ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Réflexion
Thomas, parce qu’il doutait, toucha les cicatrices du Crucifié, et guérit ainsi, d’avance, le doute qui pourrait aujourd’hui blesser nos cœurs. (Grégoire le Grand, Homélie 29)
En même temps, nous reconnaissons bien le cœur du Christ, plein de sollicitude pour la Onzième brebis, isolée, errante dans sa foi, au devant de laquelle « Il vient ». Il ne se fait seulement visible et palpable : Il est reconnaissable dans la délicatesse de ce reproche voilé, où n’en éclate que mieux son omniscience et son omniprésence, puisqu’Il a entendu la violente réplique de Thomas, survenu après son départ, au soir de Pâques.
Autrement dit, la preuve de l’identité du Christ glorifié avec le Jésus terrestre est triplement convaincante, aux sens, à la raison et au cœur.
NOTRE PÈRE…