Carême — La croix

HYMNE

 

Si tu n’étais pardon toujours offert, 
Et si ton Christ n’avait pour l’homme autant souffert ; 
serions-nous là, pleins de confiance, 
Portant les marques de l’errance 
Mais revenus vers ton silence ? 
Si tu n’étais pardon toujours offert… 

Si tu n’étais l’amour au cœur blessé,
Tel que ton Fils sur une croix nous l’a montré,
Oserions-nous te nommer Père,
Lever nos fronts vers ta lumière
Nous qui ne sommes que poussière ?
Si tu n’étais l’amour au coeur blessé…

 

Psaume 39

Ant.  
Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté.
 
2  
D'un grand espoir
    j'espérais le Seigneur : * 
il s'est penché vers moi
    pour entendre mon cri.
 
3  
Il m'a tiré de l'horreur du gouffre,
    de la vase et de la boue ; *
il m'a fait reprendre pied sur le roc,
    il a raffermi mes pas.
 
4  
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
    une louange à notre Dieu. *
Beaucoup d'hommes verront, ils craindront,
    ils auront foi dans le Seigneur.
 
5  
 Heureux est l'homme
    qui met sa foi dans le Seigneur *
et ne va pas du côté des violents,
    dans le parti des traîtres.
 
6  
Tu as fait pour nous tant de choses,
    toi, Seigneur mon Dieu ! * 
Tant de projets et de merveilles :
    non, tu n'as point d'égal !
Je les dis, je les redis encore ; * 
    mais leur nombre est trop grand !
 
7  
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
    tu as ouvert mes oreilles ; *
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
8  
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

« Dans le livre, est écrit pour moi
9  
    ce que tu veux que je fasse. *
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
    ta loi me tient aux entrailles. »
 
10  
J'annonce la justice
    dans la grande assemblée ; *
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
    Seigneur, tu le sais.
 
11  
Je n'ai pas enfoui ta justice
    au fond de mon cœur, +
        je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut ; *
j'ai dit ton amour et ta vérité
    à la grande assemblée.
 
12  
Toi, Seigneur,
    ne retiens pas loin de moi ta tendresse ; *
que ton amour et ta vérité
    sans cesse me gardent !
 
13  
Les malheurs m'ont assailli : *
    leur nombre m'échappe !

Mes péchés m'ont accablé :
    ils m'enlèvent la vue ! *
Plus nombreux que les cheveux de ma tête,
    ils me font perdre cœur.
 
14  
Daigne, Seigneur, me délivrer ;
    Seigneur, viens vite à mon secours ! *
 
[15]  
[Qu'ils soient tous humiliés, déshonorés,
    ceux qui s'en prennent à ma vie !
Qu'ils reculent, couverts de honte,
    ceux qui cherchent mon malheur ; *
[16]  
que l'humiliation les écrase,
    ceux qui me disent : « C'est bien fait ! »]
 
17  
Mais tu seras l'allégresse et la joie
    de tous ceux qui te cherchent ; *
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
    ceux qui aiment ton salut.
 
18  
Je suis pauvre et malheureux,
    mais le Seigneur pense à moi. *
Tu es mon secours, mon libérateur :
    mon Dieu, ne tarde pas !
 
 

PAROLE DE DIEU (Jn 3, 14-17)

  

De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.

 

  
 

Réflexion

 

En venant dans le monde, le Christ a reçu un corps, qui lui vient d’Adam. Les (humains) ont détruit le temple qui vient d’Adam, le corps du Christ, mais le Seigneur l’a relevé le troisième jour. Il a ressuscité sa chair ; en cela vous voyez qu’il est Dieu égal à son Père. L’Apôtre dit : Le Christ s’est fait obéissant jusqu’à mourir, et mourir sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a relevé d’entre les morts et lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms. Le Seigneur est ressuscité, il a été exalté. Qui l’a ressuscité ? Le Père, à qui il dit dans un psaume : Relève-moi, je leur rendrai ce qu’ils méritent. Le Père l’a ressuscité. Il ne s’est donc pas ressuscité lui-même ? Mais le Père fait-il rien sans le Verbe ? Le Père fait-il rien sans son Fils unique ? Écoutez bien ce que dit le Christ : Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. Est-ce qu’il a dit : Détruisez ce sanctuaire, et dans trois jours le Père le relèvera ? Ce que fait le Père, le Fils le fait pareillement : quand le Père relève, le Fils relève ; quand le Fils relève, le Père relève, car, dit le Fils : le Père et moi, nous sommes un.

(Commentaire de Saint Augustin sur l’Évangile de Saint Jean

 

PRIÈRE

 
Nous t’en supplions humblement, Seigneur, à mesure qu’approche le jour où nous fêterons notre salut, accorde-nous une plus grande générosité pour nous préparer à célébrer le mystère pascal.   Amen.
Saint du jour
Jacques de Jésus
1900-1945

Prêtre

Jacques de Jésus - 1900-1945 - Prêtre

1900 – 1945
Autres figures Jacques de Jésus

Prêtre du Carmel
 
Religieux français,
éducateur et déporté au camp de Mauthausen.
 

   
Nom civil :  Lucien Louis Bunel
Nom religieux :  Jacques de Jésus
  Père Jacques
Naissance :  29 janvier 1900
Décès :  2 juin 1945
   
Fête :  //
Rang de la fête :   
   
Béatification :  Procès en cours
Canonisation :  //
Docteur :  //

 

Le Père Jacques de Jésus (Lucien Bunel) est  né à Barentin le 29 janvier 1900 et mort à Linz le 2 juin 1945, est un prêtre catholique français et religieux carme. Fondateur et directeur du petit collège d’Avon, il est arrêté en 1944 pour avoir caché trois enfants juifs. C’est son histoire qui inspira le film de Louis Malle « Au revoir les enfants ».
La médaille des Justes lui est décernée par l’État d’Israël le 9 juin 1985.

Son procès de béatification est en cours.

 

Éphémérides
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