Fr. Augustin-Marie du Très Saint Sacrement — Pensées

 Hermann Cohen

1821 – 1871

 PENSÉES

 


La paix, un don


« La paix est un don du Saint-Esprit qu'on obtient par la fidélité à l'oraison et aussi par de longues actions de grâce après la communion. »

 

 


De Marie à l'Eucharistie

« Marie m'a conduit à Jésus, Marie m'a donné l'Eucharistie, et l'Eucharistie a ravi mon cœur. »

 

 


Jésus-Christ, divine Eucharistie

 « Jésus-Christ aujourd'hui, c'est la divine Eucharistie. Ô Jésus Eucharistie, dans le désert de cette vie vous m'êtes apparu un jour, vous m'avez révélé votre lumière, votre grandeur, votre bonté, vous avez changé tout mon être. »

 

 


La rédemption

 
« Ce qu'il y a de plus beau pour nous, c'est qu'une fois baignés dans les eaux salutaires de la Rédemption, tout notre passé est oublié, aussi effacé devant Dieu que s'il n'avait pas existé. Voilà ce qui me ravit. »

 

 


Divine Eucharistie

 
« Que la divine Eucharistie
soit votre lumière,
votre chaleur, votre force et votre vie. »

 

 


L'Eucharistie, un brasier


« Je voudrais que l'Eucharistie fût pour votre âme un foyer, un brasier, où elle puisse se plonger pour en ressortir toute enflammée d'amour et de générosité, et que l’autel de l’Eucharistie où Jésus s’immole, reçût sans cesse la libation de vos sacrifices, et que vous deveniez vous-même enfin une victime d’amour et de charité, dont le parfum monte en odeur de suavité jusqu’au trône de l’Éternel ! »
 

 

 


Remercier Dieu

 
« Nous devons remercier Dieu non seulement de tous les biens, mais de toutes les afflictions qui nous arrivent, car tout nous vient du même principe de son amour. “Je bénirai le Seigneur en tout temps : la louange toujours à ma bouche”. Mais c’est par la divine Eucharistie et par Elle seule, que vous pourrez dignement vous acquitter de votre gratitude envers Dieu. Ne donner qu’autant, ce n’est rien donner. C’est dans l’Eucharistie que vous trouvez ce surplus, ce gratis, dont parle saint Thomas. L’Eucharistie est la seule action de grâce digne de Dieu. »

 

 


Je suis un enfant de l'Eucharistie

 
« Je suis un enfant du Très Saint-Sacrement, un être qui a été régénéré et tiré de l’abîme par cet admirable mystère, et qui ne respire et ne veut respirer que pour Jésus-Hostie… »

 

 


Le pain des forts

 
« Jésus-Christ aujourd’hui, c’est la divine Eucharistie… Aujourd’hui je suis faible, j’ai besoin d’une force qui me vienne d’en-Haut pour me soutenir, et Jésus descendu du ciel se fait Eucharistie, c’est le pain des forts. »

 

 


Je suis pauvre

 
« Aujourd’hui, je suis pauvre… J’ai besoin d’un abri pour me mettre à couvert, et Jésus se fait maison… C’est la maison de Dieu, c’est le portique du ciel, c’est l’Eucharistie. Aujourd’hui, j’ai faim et soif ; j’ai besoin d’un aliment pour rassasier mon esprit et mon cœur, d’un breuvage pour désaltérer mon ardeur ; et Jésus se fait froment, se fait vin de l’Eucharistie. »

 

 


Je suis découragé

 
« Je suis découragé, il me relève ; je suis attristé, il me réjouit ; je suis seul, il vient demeurer avec moi jusqu’à la consommation des siècles ; je suis dans l’ignorance, il m’instruit et m’éclaire ; j’ai froid, il me réchauffe d’un feu pénétrant mais plus que cela j’ai besoin d’amour, et aucun amour de la terre n’avait pu contenter mon cœur, et c’est alors surtout qu’il se fait Eucharistie ; et il m’aime, et son amour me rassasie, me remplit, m’absorbe et me plonge dans un océan de Charité. Ce matin, à l’autel, il est venu, il s’est donné, je l’ai, je le tiens, je l’adore. Il s’est incarné dans mes mains… C’est mon Emmanuel, c’est mon amour, c’est mon Eucharistie. »

 

 


Languir

 
« La raison pour laquelle le bon Maître ne fait pas toujours entendre sa douce voix, c’est qu’il aime à se faire chercher, et rien ne lui est plus agréable que les efforts d’une âme éprise de son amour qui, comme Madeleine, s’adresse aux créatures du ciel et de la terre pour leur demander : Où est mon Dieu ? Nous devons languir après Jésus, comme le cerf altéré après la fontaine des bois.. »

 

 

Saint du jour
Bx Titus Brandsma
1881-1942

Prêtre et martyr

Bx Titus Brandsma - 1881-1942 - Prêtre et martyr

1881 – 1942
Bienheureux Titus Brandsma

Prêtre et martyr
 
Religieux néerlandais,
après avoir pris la défense des juifs, il est transféré au camp de concentration de Dachau
 

   
Nom civil :  Anno Sjoerd Brandsma
Nom religieux :  Titus Brandsma
   
Naissance :  23 février 1881
Décès :  26 juillet 1942
   
Fête :  27 juillet
Rang de la fête :  "Mémoire facultative" au Carmel
   
Béatification :  3 novembre 1985
Canonisation :  //
Docteur :  //

 

Titus Brandsma, hollandais, carme de « l’Ancienne Observance », est né en 1881. Il enseigna l’histoire de la mystique et la philosophie à l’université de Nimègue et traduisit une partie des œuvres de sainte Thérèse de Jésus. Pour répandre son enseignement, il devint journaliste et, à partir de 1938, combattit les thèses du nazisme. Arrêté et déporté au camp de Dachau, il commença à rédiger une biographie de sainte Thérèse. Après avoir été soumis à des « expériences biochimiques », il mourut le 26 juillet 1942 par injection d’un poison mortel.

Éphémérides
Fête de Bx Titus Brandsma
1881-1942
Parole du jour