Le doux petit enfant

Jésus le doux petit enfant d'une heure
changea la nuit de mon âme en torrents de lumière... 

en cette nuit ou il se fit faible et souffrant pour mon amour.

(Thérèse de L'Enfant-Jésus)

PSAUME 44

 

D'heureuses paroles jaillissent de mon cœur
quand je dis mes poèmes pour le roi
d'une langue aussi vive que la plume du scribe ! 

Tu es beau, 
comme aucun des enfants de l'homme,
la grâce est répandue sur tes lèvres :
oui, Dieu te bénit pour toujours. 

Guerrier valeureux, 
porte l'épée de noblesse et d'honneur !
Ton honneur, c'est de courir au combat
pour la justice, la clémence et la vérité. 

Ta main jettera la stupeur, 
les flèches qui déchirent ;
sous tes coups, les peuples s'abattront,
les ennemis du roi, frappés en plein coeur. 

Ton trône est divin, un trône éternel ;
ton sceptre royal est sceptre de droiture :
tu aimes la justice, tu réprouves le mal. 

Oui, Dieu, ton Dieu t'a consacré
d'une onction de joie, 
comme aucun de tes semblables ;
la myrrhe et l'aloès parfument ton vêtement. 

Des palais d'ivoire, la musique t'enchante.
Parmi tes bien-aimées sont des filles de roi ;
à ta droite, la préférée, sous les ors d'Ophir. 
Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père :
le roi sera séduit par ta beauté. 

Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui.
Alors, fille de Tyr, les plus riches du peuple,
chargés de présents, quêteront ton sourire. 

Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d'étoffes d'or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi. 

Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi. 

À la place de tes pères se lèveront tes fils ;
sur toute la terre tu feras d'eux des princes. 

Je ferai vivre ton nom pour les âges des âges :
que les peuples te rendent grâce, 
toujours, à jamais !
 

Ô Dieu caché

1.

Ô Dieu caché sous les traits de l'enfance,
Je vois en toi le monarque des Cieux,
Je reconnais ta grandeur, ta puissance,
Au doux éclat qui brille dans tes yeux.
Si tu voulais, mille légions d'anges
À ton appel viendraient former ta cour.
D'étoiles d'or semant des humbles langes,
ils chanteraient ton inéffable amour.

R.1

Je vois sur le rive étrangère,
Et ne pouvant parler encor,
Mon Dieu, mon Sauveur et mon Frère,
N'ayant ni sceptre ni trésor.
Adorant ce profond mystère,
Divin Roi, je t'offre mon or.

2.

Ô Roi du Ciel, tu viens sur cette terre
Voulant sauver le genre humain ton frère.
Pour ton amour, oh ! je voudrais souffrir !
Puisque pour moi tu veux un jour mourir.
De tes douleurs, je t'offre le symbole.
Voyant briller ta sanglante auréole,
Ah ! je voudrais te gagner tous les cœurs,
Divin Jésus, pour essuyer les pleurs.

R.2

Reçois la myrrhe, ô Roi du Ciel,
Puisque tu veux devenir mortelle.

[inachevé]

Oraison

Nous t'en prions, Dieu notre père,
ton Fils Jésus en naissant dans notre monde
nous a fait naître à la vie divine,
qu'il nous obtienne la confiance et l'abandon.
Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles.   Amen.

Saint du jour

Pas de saint du carmel ce jour

Éphémérides
Fondation du Couvent de Burgos
1582-04-19
Parole du jour